LA PREUVE PAR EMO !

Publié le 18 Mars 2009

  La bonneterie Emo  connait une baisse de son chiffre d’affaires de 30% alors son PDG décide une baisse du  personnel 30% 
Bah pardi !
Lorsqu’il y a une augmentation des bénéfices de 30% les salaires augmentent ils d’autant ? Sûr que non ! On apprend que l’entreprise est placée en procédure de sauvegarde.  Mais en fait la sauvegarde elle n’est pas pour les salariés d’Emo pour lesquels les syndicats craignent une cinquantaine de licenciements. La sauvegarde elle est pour le PDG qui gardera la totale maitrise de son entreprise. Cette procédure va lui permettre de se restructurer  à bon compte en anticipant d’éventuelles difficultés….Peut être en délocalisant quelques productions dans son usine de Roumanie. Cerise sur le gâteau le cout des licenciements sera avancé par le fonds national de garantie des salaires. Que demande le peuple ? Question : Pourquoi ne pas utiliser une infime partie des 428 milliards d’euro dégagés au profit des banques dans le cadre du plan de relance pour justement éviter ces licenciements ? C’est dans cette optique que le PCF a demandé  que tout projet de suppression d’emplois fasse l’objet  de tables rondes quadriparties – directions d’entreprises – état – élus – syndicats  afin d’examiner des solutions alternatives. La pire solution est celle qui est en train de se dessiner. Les reclassements sont très difficiles et s’apparentent souvent à un vœu pieux. Dans l’Aube, on le sait d’autant mieux que notre département  a déjà payé  un lourd tribu aux logiques capitalistes notamment par le transfert massif de production de nos usines de textile vers les pays à bas  salaire et faible protection sociale. Avec le dossier Emo, les pouvoirs publics et les décideurs politiques locaux de la droite ont la possibilité de nous montrer s’ils ont vraiment la volonté de tout mettre en œuvre pour sauver des emplois....

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