CAUVAL, SODIMEDICAL, OLYMPIA : UNE MEME LOGIQUE !

Cauval est dans l’oeil d’un cyclone mortel ; le même qui, depuis des années, dévaste notre département, rase des pans entiers de notre industrie et souffle comme des bougies les emplois :

deux millions effacés en 15 ans en France. Cette calamité a un nom : le “capitalisme”, des causes : la recherche de taux élevés de profits et la pression sur le salariat qui s’en suit, et un effet : le chômage de masse. Ce qui se produit pour Cauval, c’est ce qui s’est passé pour Sodimédical, Olympia et qui menace actuellement Cycleurope à Romilly, etc.

 C’est un drame en trois actes. Acte un : délocalisations. Acte deux : recours aux aides publiques quand les banquiers ne veulent plus “suivre” et réclament des plans sociaux. Acte trois : mise sous l’autorité judiciaire qui permettra de faire porter le coût des licenciements par la collectivité. Partout la même logique.

Mais la “mondialisation”, si souvent invoquée comme une fatalité par les patrons quand il y a le feu au plancher, ce sont eux-mêmes qui la nourrisssent et font tourner le système ! Cauval, comme les autres, a délocalisé. Puis, le temps venu où la “concurrence libre et non faussée” a permis à “la” concurrence de fabriquer encore moins cher, devint aussi celui de lâcher du lest pour rester dans le marché. Ce lest, c’est pour l’instant 157 salariés, peut-être 300 voire tous.

JPC